Gur Mouanga (Congolais) : "Les trois dames sur la photo étaient des visiteurs de la communaute Krishna de la ville du Cap . Presque tous les dimanches, nous recevons la visite de membres d'autres religions... Hier, nous avons eu la cérémonie de L 'Eau." (message du 19 janvier 2015)
Initiée en 2013 par la communauté unitarienne du Cap en Afrique du Sud, le festival des lumières est une bonne occasion de pratiquer l’interfaith au sein d'une ville et d'une région très cosmopolites. Il commémore en effet la fête Yule qui était une célébration païenne pour les peuples germaniques - tombant sur l’équinoxe d’hiver, elle fut associée aux fêtes de Noël dans les pays nordiques depuis la christianisation des peuples germains et scandinaves (lien). Pour les chrétiens, c’est bien entendu la période de l’avent qui prépare la Noël. Mais ce festival est aussi un clin d’œil aux Juifs pour leur fête d’Hannukah avec sa rangée de 8 bougies en commémoration avec la reprise du culte à l’intérieur du culte de Jérusalem (en 164 av. J.-C.) lorsque les Maccabées reprirent le dessus sur les Séleucides sous le règne d’Antiochus IV ( lien). C’est aussi la grande et très ancienne fête hindoue de Diwali (lien)*
* Egalement appelée Diwali ou Dipavali (hindi : दीपावली (Dīpāvalī) ou दिवाली (Divālī)), est une fête majeure dans le monde indien. « Divali » est la forme contractée de « Dipavali », tiré du sanskrit « rangée de lampes » (dipa avali). Indissociable de la grande fête de Dussehra, qui a lieu vingt jours avant, elle commémore le retour de Rama (roi réel ou mythique ayant régné au XXème siècle av. J.-C. ?) à Ayodhya (cité antique et une ville de l'Inde, située dans l'actuel État de l'Uttar Pradesh, dans le Nord de l’Inde). Ses habitants avaient alors éclairé les rues où passait le roi avec des lampes (dip).